Femme Kabyle

Je vous invite à découvrir le travail
de la laine, que faisaient les Femmes Kabyles des Années (1937-1939) 

• Le lavage d'une toison. Les paquets de laine dessuintée (tibendiwin) sont effilochés dans un grand plat plein d'eau, ce qui permet d'en retirer les brindilles qui y sont restées attachées. 
• Pour donner un blanc éclatant à la laine, on utilise la racine de saponaire, ou simplement du gypse dilué dans de l'eau froide. Pour obtenir des fils de couleur, nécessaires à la confection des tapis, des couvertures et des ceintures, on recourt à des plantes tinctoriales: la garance pour le rouge, la centaurée pour le jaune clair, l'indigo (nnila) pour le bleu, etc.

• Une fois la laine lavée et séchée, on la bat au-dessus d'un tamis pour lui redonner du volume. 

• La laine à fibres courtes servira à faire le fil de trame, très souple, du tissage.

• Filage de la chaîne d'un tissage. 
• Tissage des fils de laine pour la confection des tresses plates (à quatre, six ou huit brins) avec lesquelles seront faites les grandes ceintures de femmes (tisfifin). 

Mohand Akli HADDADOU, LE GUIDE DE LA CULTURE BERBERE, ed. Paris-Méditerrannée, 2000